Paoli, un refurmatore fidu à e duttrine di i Lumi
Dans son ouvrage « Men on Horseback : the power of charisma in the Age of Revolution » l’historien David A. Bell a choisi Pascal Paoli comme premier modèle de chef populaire et c’est son portrait « en habit rouge » peint par le peintre américain Henry Benbridge qui orne la couverture de la version italienne du livre. Par-là, il reprend une longue tradition d’une recherche internationale sur Paoli qui a vu un Italien, Niccolò Tommaseo proposer dès 1846 une première édition de sa correspondance et l’Istituto Storico per la Storia Moderna e Contemporanea constituer une collection « idéale » de plus de 3500 lettres, à l’origine de la publication des huit premiers volumes de la série consacrée au Général. C’est un autre historien italien de grand calibre, Franco Venturi, qui dans les années 1960- 1980, a créé notamment dans son immense Settecento riformatore une image très favorable du personnage. Paoli est pour lui un « moderne », un réformateur social et critique de la corruption des mœurs du temps et un exemple vivant de l’unité de la pensée et de l’action. Il a surtout été capable de relier le sentiment national, promu par les Révolutions de l’île en cours depuis 1729 et l’illuminisme de son siècle ; de concevoir la Nation, la Patrie et le Liberté comme des biens présents et futurs. Paoli selon lui aurait compris la nécessité pour dépasser les affrontements claniques de son île et changer les mentalités traditionnelles d’élaborer une volonté collective en construisant un Etat, en le dotant d’une constitution, d’une administration, d’une armée, d’une justice et d’une université capable de former une nouvelle classe dirigeante pour remplacer la notabilité déjà installée. Cette constitution corse de 1755 c’est une Anglaise touche-à-tout, Dorothy Carrington, qui l’a fait découvrir au grand public. Bien que gênée par une historiographie corse alors marxisante qui l’a amené à plusieurs reprises à s’autocensurer, elle a su montrer que Paoli avait su structurer démocratiquement le nouvel Etat corse en en faisant le garant des libertés collectives et individuelles, avec la persévérance, la retenue et la prudence de l’homme politique de génie et du philosophe cosmopolite.
Una recezzione internaziunale
Si Pascal Paoli a eu la réception exceptionnelle qu’il a eu et le statut de héros dans toute l’Europe, il le doit avant tout à l’ouvrage de James Boswell, un Ecossais venu au cours de son Grand Tour en Corse en 1765 et qui avant sa célèbre biographie de Samuel Johnson a développé auprès de Paoli ses qualités d’observateur dans un ouvrage best-seller pour l’époque An account of Corsica, The Journal of a Tour to that Island and Memoirs of Pascal Paoli. L’ouvrage, publié en février 1768 sera vendu à pas moins de 7000 exemplaires la première année. On le sait, Boswell est synonyme en anglais du compagnon fidèle qui prend des notes sur celui dont il fait la biographie–c’est d’ailleurs de Boswell que se sert Sherlock Holmes pour parler du Docteur Watson, qui narre leurs aventures dans Un scandale en Bohême- et c’est Boswell qui a fait connaître Paoli aux Etats-Unis, alors entrés en Révolution. Une raison des mentions concernant les révolutions de l’île et le leader de celles-ci dans la presse des Insurgents, sous la plume de Benjamin Franklin ou de Jefferson. Une raison pour que naissent outre-Atlantique des Paoli City. Le livre de Boswell est par ailleurs traduit en italien, en français et en allemand, ce qui donne aux Révolutions de Corse une aura importante auprès des représentants des Lumières européennes. « Toute l’Europe est corse!» pourra ainsi écrire Voltaire en novembre 1768 et Jean-Jacques Rousseau acceptera de rédiger des institutions pour l’île et songera même à venir se retirer en Corse auprès de Paoli.
Mais comme l’a montré Franco Venturi c’est en 1769, au lendemain de Ponte Novu et de son départ pour Livourne, que Paoli a fait l’objet de l’attention de toute l’Europe. Des politiques et des intellectuels en premier lieu. A Florence il voit le grand-duc de Toscane et le premier ministre Rosemberg-Orsini. A Vienne l’empereur d’Autriche Joseph II le reçoit après avoir dit : « Allons voir le Thémistocle de notre siècle». A Francfort il est l’hôte du banquier Johann Philipp Bethmann. Il y rencontre alors un jeune homme peu connu : Johann Wolfgang Goethe. Il mettra le Général en scène dans une pièce de théâtre la même année, Die Mischuldigen où il fait dire à un hôtelier qui présente un toast à Paoli : « Même dans le malheur, le courage ne le quitte jamais ». Et dans son autobiographie Dichtung und Wahrheit il écrit : « La Corse était restée longtemps le point de mire de tous les yeux. Lorsque Paoli, hors d’état de poursuivre sa patriotique entreprise, traversa l’Allemagne pour se rendre en Angleterre, il gagna tous les cœurs ». L’accueil aux Pays-Bas est délirant, à Utrecht, Amsterdam, Harlem et Leyde. Il se rend dès son arrivée dans la résidence d’été du Stadhouder à Gederland. Et la grande poétesse Elisabeth Bekker Wolff lui dédie des poésies publiées dans le recueil Lier-Veld en Mengelzangen. Arrivé à Londres il rencontre les ministres et le roi George III en audience privée. Suit une présentation officielle en Cour et notamment à la reine d’Angleterre. Au roi qui lui demande: « J’ai lu le livre de Mr Boswell qui est très bien écrit. Puis-je le considérer comme un récit véridique ? » il lui aurait répondu selon Boswell: « Votre Majesté peut être assurée que tout est vrai dans ce livre sauf les compliments que Mr Boswell a voulu faire à son ami ». George III pensionnera Paoli et ses partisans permettant au Général de vivre très confortablement à Londres.
Paoli è i so ritratti
C’est à Amsterdam que Paoli rencontre Susanne dite Sophie Caron qui va réaliser un des portraits les plus connus du Général qui sera gravé avec un morceau de poésie du savant philologue Pieter Burmann chez qui Paoli s’est rendu près de La Haye. A Sophie Suzanne Caron qui lui demande dans quel habit il aimerait être peint, Paoli répond non sans humour : « Si vous vouliez me donner l’habit qui convient à ma condition, vous me représenteriez en chemise, car le roi de France a pris soin de me dépouiller ».
L’avantage des portraits effectués par Susanne dite Sophie Caron et avant elle par Henry Benbridge c’est qu’ils ont été réalisés d’après nature. Cela sera en fait très peu le cas avant l’exil anglais. La publicité qui accompagne dans la Gazette de Leyde le portrait gravé vendu peut ainsi porter : « La demoiselle S. Caron, si
avantageusement connue en France et en Hollande par son talent pour le portrait, eut l’honneur de peindre le 4 de ce mois Mr. Pascal Paoli. Ce Général des Corses, dont aucun peintre n’avait encore pu rendre les traits, a été frappé lui-même de la parfaite ressemblance, de l’expression et de la vérité que la demoiselle Caron a sçu donner à sa tête ». Mais le Général est au cours des années 1768-1769 un homme « à la mode ». Les poésies dédiées au Général paraissent avant même le voyage Livourne- Londres que nous venons de décrire. Ainsi Maria Geertuida de Cambonn-van der Werken publie dès janvier 1769 un poème à la gloire de Paoli où celui-ci est comparé au héros national hollandais Guillaume d’Orange-Nassau, « le Taciturne ». De même certains portraits commencent à apparaître pour accompagner différentes publications et journaux. Les dessinateurs fonctionnent à l’aveugle, prêtant au
Général des traits et des morphologies très éloignés de l’original. C’est le cas lorsque Paulus Constantijn La Fargue représente Paoli mettant en pièces avec quatre chiens le drapeau génois ou pour le portrait en buste fantaisiste de Christian Friedrich Fritzch, où Paoli apparaît avec un chapeau à plume. La palme du portrait baroque revient au Paoli moustachu et porteur de deux pistolets passés à la ceinture réalisé par Hendrik Kobell le Jeune, « Pasqual Paoli, Hoofd der Corsen ». Mais celui-ci paraît être une copie arrangée d’une gravure de l’Allemand Christian Benjamin Glassbach… qui a repris avec quelques changements une gravure sur bois de Donnhäuser! De fait dessinateurs et graveurs hollandais, allemands, italiens mais aussi français se copient et il n’est pas toujours évident de savoir qui a inspiré qui, les artistes répondant à une demande liée à l’actualité.
U seghjornu inglese è a 10ma musa
L’improbable séjour anglais de Paoli à Londres a duré pas moins de vingt-deux ans. Une imagerie romantique a présenté par erreur cette période de sa vie comme une sorte de retraite où il aurait ruminé sur les malheurs de la Corse. Rien n’est plus faux : sa vie fut une sorte de tourbillon de fêtes et de réceptions dans les plus grandes maisons d’Angleterre. Sa correspondance durant ce temps montre que le Général a particulièrement bien rempli son temps dans les domaines des activités sociales, mondaines et intellectuelles. Il avait d’ailleurs rencontré une partie des gens qu’il fréquenta alors du temps où ceux-ci étaient venus dans l’île. Parmi ceux-ci on trouvait le déjà cité James Boswell et le révérend Burnaby, passé par la Corse en 1766 et qui sera en 1807 un de ses exécuteurs testamentaires. S’y ajouta rapidement Samuel Johnson que Boswell lui présenta au retour du Général d’un premier voyage à Bath.
C’est d’ailleurs James Boswell qui permit à Paoli de fréquenter le Literary Party, un club très fermé dans lequel Paoli côtoya l’écrivain Samuel Johnson, le peintre et portraitiste Sir Joshua Reynolds, l’acteur David Garrick, considéré comme un des plus grands acteurs du théâtre britannique, le romancier Olivier Goldsmith, le poète Brindsley Sheridan, l’homme politique et essayiste Edmund Burke. Ce club rassemblait en fait l’élite intellectuelle de Londres et l’on possède une image un peu postérieure représentant A Literary Party at Sir Joshua Reynolds où Paoli siège. Il fréquente aussi la Royal Society, où il peut rencontrer James Cook. Il entre enfin à la loge des Neuf Muses en 1778. Il y côtoiera d’autres personnalités, dont les ambassadeurs de Gênes et de Venise.
En 1784 Paoli rencontre, par l’entremise de Joshua Reynolds, le peintre Cosway et sa femme Maria, qui bien que née Hadfield est italienne de coeur. Le couple recevait dans son palais de Schonberg House, la meilleure société de Londres, Richard Cosway étant le principal peintre du Prince de Galles, des hommes politiques mais surtout des artistes, des écrivains, des musiciens, des savants… La beauté de Maria l’émeut : « Vous étiez l’objet sur lequel se posaient tous les regards » lui écrira-t-il en 1790. Et l’on connaît bien des hommes à qui Maria Cosway a fait tourner la tête, Thomas Jefferson qui lui écrira « Un dialogue de la tête contre le cœur » ou le poète André Chénier. Quelle est la nature de la relation qu’il entretint avec cette dernière durant une vingtaine d’années ? En fait, la relation de Paoli avec celle qu’il appellera affectueusement la « petite veuve » lors de l’absence de son mari et ailleurs la Dixième Muse est difficile à estimer du fait de la disparition des lettres de la jeune femme – elle a 24 ans lorsqu’elle rencontre le Général qui lui en a 59- peut-être détruites par Paoli ou par ses exécuteurs testamentaires. « Nous sommes loin, vous et moi, d’une froide indifférence réciproque » pourra-t-il toutefois lui écrire en 1798. De fait, au-delà des talents, notamment de peintre, qu’il lui reconnaît (elle manie le pinceau de « main de maître » ; elle acquiert « mérite et valeur » dans ce qu’elle entreprend, etc.), c’est sa fréquentation régulière qu’il met en avant : « Qui pourrait refuser les invitations de la Dixième Muse quand on est sûr de trouver chez elle de la musique choisie et une compagnie si choisie de belles dames de qualité, qui presque comme elle peuvent ravir les cœurs et exciter les sentiments les plus élevés » . Il ne semble toutefois pas que cette amitié féminine ait été autre chose que ce que dit Cyrano de Roxane : « Grâce à vous une robe a passé dans ma vie ». C’est ce qui transparaît dans l’ultime lettre de Paoli à Maria en mars 1803 : parlant d’une manière générale, il note que l’amitié entre un homme et une femme « devient une passion que l’estime rend indissoluble, sans remords et d’un plaisir infini ».
Au fond, comment se passe le long et improbable séjour de Paoli en Grande-Bretagne ? Ceux d’un personnage de qualité note à ce sujet le meilleur spécialiste de Paoli « anglais », Francis Beretti. Il se partage entre Londres et la ville balnéaire à la mode, Bath. Il y soigne ses nombreuses affections –Paoli est aussi un hypocondriaque- mais cette ville lui offre surtout l’occasion de rencontrer des gens du monde. Et Paoli se révèle étonnamment mondain. La ville est alors à son apogée et connue dans toute l’Europe pour laquelle elle deviendra une sorte de modèle. « Vous avez désormais vu, écrit-il à Maria Cosway en 1786, la moitié de l’Europe, mais vous voulez courir le risque de mourir sans avoir vu Bath ? Bath, gloire des Anglais et centre de leurs divertissements et de leurs délices ? Maintenant que vous n’avez certainement pas encore défait tout votre équipage de voyage, il serait temps que vous y alliez. Je vous servirais de guide afin que vous puissiez voir tout de suite vos nombreuses amies qui sont ici actuellement… Ne pas l’avoir vue est une faute contre la dévotion du même ordre que de ne pas avoir visité Saint Jacques de Compostelle… ».
Un autre élément important que nous révèle la correspondance de Paoli est le goût manifesté par Paoli pour la grande musique. Fréquemment invité à des concerts publics, à l’Opéra, et surtout chez des particuliers, Paoli assiste aux récitals du pianiste virtuose Muzio Clementi, un des inventeurs du piano moderne, de la pianiste et cantatrice Sophia Dussek, du claveciniste et organiste Andrea Lucchesi. Chez les Cosway il peut assister à un concert donné par un virtuose de la viole de gambe, Carl Friedrich Abel, désormais associé à Johann- Christian Bach, le fils de Jean-Sébastien désormais installé à Londres dans les Bach-Abel Concerts, aux côtés du violoncelliste John Crosdil. Il fréquente aussi le célèbre castrat Giusto Tenducci et le soprano Luigi Marchesi.
I so pinseri : a Libertà, a Corsica è l’educazione
Cette grande vie ne doit pas masquer le jeu politique du personnage. Car Paoli ne fait pas que fréquenter les ambassadeurs étrangers en poste en Angleterre –comme lorsqu’il va visiter avec l’ambassadeur polonais, le comte Burzynski, James Boswell en Ecosse-ou les ministres anglais. Il cherche à continuer à jouer un rôle et essaie de pousser le roi d’Angleterre à intervenir en Corse. Il peut même chercher d’autres intervenants potentiels, comme Catherine II de Russie par exemple, intéressée à trouver une base maritime en Méditerranée.
Mais c’est avec la Révolution française que les choses évoluent. Paoli décide alors de retourner dans l’île. Il adhère alors à l’idée de régénérer la constitution politique de la France. Dans son idée toutefois la Corse doit être « rendue à elle-même » et doit bénéficier d’une forme d’autonomie. Le parti patriote créé à cette occasion ne résistera toutefois pas aux nouvelles conditions créées par la Révolution française dans la société corse, avec notamment la vente des biens nationaux alors même que la Déclaration des droits de l’homme adoptée en 1789 met au même niveau la liberté et la propriété. La nouvelle situation de la France en 1793, avec la radicalisation de la Révolution, marquée par l’exécution du roi en janvier, un coup d’Etat contre ceux que l’on appellera a posteriori les Girondins en mai-juin et à la fin de l’année par l’adoption de la Terreur entraînera une tentative d’arrestation de Paoli qui échouera. La situation nouvelle en Méditerranée et une tentative d’assassinat sur sa personne en août 1793 entraîneront l’appel à la flotte anglaise prélude à la création de l’éphémère royaume anglo-corse (1794-1796).
Mais Paoli est victime de sa popularité. Comme du temps où le Vatican avait des vues sur l’île en 1763 ou lorsque Marbeuf pouvait en 1766 lui proposer de devenir propriétaire du Royal Corse, l’Angleterre de George III demande à Pascal Paoli de se retirer de l’île en octobre 1795. Le royaume anglo-corse ne survivra que quelques mois au départ de Paoli. Admirateur du système britannique, il ne comprend pas pourquoi il n’est pas réellement appliqué dans son île. Rentré en Angleterre, il doit faire face aux cabales montées par le vice-roi de Corse Elliot, soutien de Charles-André Pozzo di Borgo, devenu un adversaire. Il pense même un temps à se retirer hors d’Angleterre.
A l’été 1802, Bonaparte par l’entremise de Maria Cosway essaie justement de pousser le Général à quitter l’Angleterre. Il pourrait s’installer où il le désirerait en bénéficiant d’une forte pension à condition de proclamer « son indéfectible amour pour la République ». Paoli aurait expliqué son installation en Angleterre par l’impossibilité dans laquelle il se trouvait de se rendre à Paris pour se présenter devant un « tribunal sanguinaire » qui lui aurait fait « perdre la tête et l’honneur » et qu’il désirait le retour de la Corse et son propre retour dans le giron français.
Paoli refusa en répondant : « Je suis trop vieux pour tenter de faire une ébauche historique de mon administration… J’ai sucé avec le lait de ma mère l’amour de la liberté… J’ai aimé la liberté de la patrie d’un amour désintéressé » . Craignant de décéder il rédige en 1804 son testament dont les dispositions générales les plus mémorables touchent au domaine de l’éducation. Il lègue une rente annuelle de 200 livres sterling pour assurer le traitement de quatre professeurs chargés d’enseigner dans une « école publique » ou une « université » qui serait installée à Corte. Il retrouve là le Sapere aude (Ose savoir !) d’un de ses poètes préférés, Horace et l’université de Corte dont il a doté l’île en 1765.
Capu pupulare nantu à un’ isula vista cum’è arcaica, Pasquale Paoli hà sapputu arricacci mudernità, dutendula d’una custituzione è custruiscenduci un Statu chì un autore Scuzzese, James Boswell, riescì à mette in valore tantu in Europa quant’è in America. Ma paradussalamente, ghjè a so disfatta in ponte Novu chì rigalò à Pasquale Paoli un ecu internaziunale. Diventò in corsu di u so viaghju Livornu-Londra, l’omu « à a moda », à quale li si rigala puesie è chì si raprisenta in una centinaia di ritratti, bellu spessu di manera fantasista. Principia allora un longu seghjornu in Inghilterra di 22 anni, induve Paoli ebbe una vita mundana sprupusitata è frequentò l’elite intellettuale di a Gran Brittania di tandu. Ci si scopre un Paoli sfarente, innamuratu d’una giovana pittrice, Maria Cosway, è un veru melumane.
Testu : Antoine Marie Graziani